Consultant freelance et motivé !

Fort de 22 années de travail dans une unité d’investigations numériques au sein de la Police Judiciaire Fédérale, confronté au quotidien à la cybercriminalité touchant les individus et les entreprises, beForensic a l’expérience pour vous permettre d’appréhender les risques au quotidien, tant dans votre vie privée que professionnelle.

Serge Houtain

Parcours

  • Chef de Service d’une unité d’appui et d’enquête spécialisée en investigations numériques (RCCU) à la Police Judiciaire Fédérale belge de 2001 à novembre 2022.
  • Membre honoraire de l’AFSIN (Association Francophone des Spécialistes de l’Investigation Numérique) pour le partage de la connaissance dans le domaine de l’enquête numérique.
  • J’ai été heureux également de contribuer au partage des bonnes pratiques au sein du comité technique cybercriminalité de Francopol.
  • J’ai été appelé ponctuellement à remplir des missions (formations, visites d’études) principalement au profit du Conseil de l’Europe, CT-MENA, CEPOL, ENABEL. Mes différentes missions se sont déroulées essentiellement en Algérie, Maroc, Tunisie, Burkina Faso, Bénin, Sénégal.
  • Enfin, depuis avril 2019, j’exerce une activité d’indépendant complémentaire dans le domaine de la consultance informatique (formations, séminaires, webinaires, conférences).
  • J’assume également la fonction de chargé de cours à l’Institut Supérieur d’Enseignement Henri La Fontaine pour les unités d’enseignement « Gestion des risques numériques et opérationnels » et « Cybercriminalité & Cybersécurité » en année terminale de Bachelier en gestion d’assurances.

L’origine de « beForensic »

Une histoire d’enquêtes et de technologies, un mélange du passé et du présent…

Dans une ancienne salle d’autopsie, les lumières tamisées révélaient une table en acier sur laquelle reposait le corps d’une victime. Les médecins légistes, revêtus de leur tablier blanc, examinaient attentivement chaque blessure, chaque trace et chaque anomalie. Ils étaient à la recherche de preuves permettant de reconstruire les derniers moments de cette pièce à conviction qu’était le corps découpé, comprendre les causes de la mort, et fournir des éléments essentiels pour la résolution de l’enquête judiciaire.

Ce processus minutieux s’appelle la « médecine légale », du latin « forensis », qui signifie « public » ou « relatif au forum ». Autrefois, dans la Rome antique, le terme était utilisé pour décrire les débats publics et les procédures judiciaires qui se déroulaient dans les forums.

Avec le temps, la médecine légale est devenue la pierre angulaire des enquêtes criminelles, fournissant des preuves concrètes qui pourraient confondre ou disculper un suspect. Mais à mesure que le monde évoluait, un nouveau type de criminalité émergeait, se déplaçant de la rue au monde numérique. Les ordinateurs, les smartphones et les réseaux sociaux sont devenus le théâtre de délits tels que les fraudes, les piratages et les usurpations d’identité.

L’humanité, dans son désir incessant d’innovation, a adapté les techniques traditionnelles de la médecine légale à ce nouveau monde numérique. Ainsi est née l’analyse inforensique, une discipline qui plonge dans les entrailles des systèmes numériques à la recherche de preuves électroniques. Tout comme les médecins légistes analysent les corps humains pour trouver des indices, les enquêteurs spécialisés en investigations numériques autopsient les disques durs, analysent les logs de serveurs et les mémoires des ordinateurs et des smartphones pour traquer les cybercriminels.

Il y a quelques temps déjà, j’ai eu l’idée de fusionner l’héritage de la médecine légale et la modernité de l’investigation numérique en cherchant un nom qui reflète la transition de l’ancien et du nouveau tout en mettant l’accent sur l’essence de la recherche de la vérité. Ainsi est né « beForensic ».

beForensic n’est pas seulement un nom, c’est un rappel. Un rappel car, qu’il s’agisse d’une salle d’autopsie (que votre serviteur a fréquenté régulièrement) ou d’un serveur cloud, la quête de la vérité est intemporelle. C’est la synthèse du passé et du présent, une ode à la tradition et à l’innovation. Bref, une invitation à tous à être en première ligne dans la poursuite de la Justice, que ce soit dans le monde réel ou dans l’univers numérique.